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    Soudan: Le SAF vise à gouverner à partir de Khartoum d’ici octobre, mais est alourdi par des allégations de crimes de guerre et d’alliés islamistes

    Dans un conflit aussi long et dévastateur que celui du Soudan, les optiques sont importantes, peut-être surtout lorsque le conflit a ses racines dans une scission entre les forces qui se sont battues les unes à côté des autres.

    Les forces armées soudanaises (SAF), tout en perdant du terrain dans d’autres parties du pays, ont retrouvé la capitale Khartoum plus tôt cette année et prévoyaient d’exploiter leur gouvernement non élu d’ici octobre 2025.

    Ils font une grande partie du symbolisme de leur cabinet basé dans la capitale par cet automne. Le Premier ministre Kamil Idris s’efforce de se positionner sur la scène internationale, espérant être considéré comme un leader légitime du Soudan. Pourtant, juste derrière lui, le chef du chef de la guerre de Saf Abdel Fattah al-Burhan Abdelrahman al-Burhan, et les groupes islamistes sur lesquels il s’appuie, ainsi que des allégations continues de crimes de guerre SAF.

    L’imagerie des hauts responsables du SAF, Malik Agar, le vice-président du Conseil souverain, et le lieutenant-général Shams Al-Din Kabbashi, le commandant adjoint de l’armée, Visiter Khartoum pour évaluer les réparations de sécurité et d’infrastructurea été conçu pour montrer qu’ils ont l’intention de mettre fin à leur exil de 16 mois au Port Soudan.

    Leur visite a suivi les affirmations selon lesquelles ils seront entièrement installés en tant que gouvernement à Khartoum d’ici octobre. Le Cabinet SAF a tenu sa première réunion dans la capitale le mardi 26 août. Présivée par le Premier ministre Kamel Idris, la réunion a eu lieu au siège du gouvernement de l’État de Khartoum. Agence de presse d’État Suna l’a décrit comme une «étape symbolique vers le retour des institutions publiques dans la capitale», au milieu des efforts de sécurité continus.

    Cependant, alors que le SAF tente de projeter ce symbolisme, à la fois au Soudan et au-delà, la réalité est quelque peu différente. Kamil Idris aurait pu être en appel avec le secrétaire général de l’ONU António Guterres cette semaine, mais les Nations Unies et de nombreuses autres voix de la communauté internationale sont plus que conscientes de la conduite du SAF au cours des deux dernières années.

    Les États-Unis ont imposé des sanctions au SAF pour leur utilisation de armes chimiquesdont les détails ont été documentés par le New York Times. La BBC a rapporté ce mois-ci sur le Saf torturant les gens à mort. Amnesty International a rendu compte de Frappes aériennes SAF sur les civilsy compris un marché bondé à Kabkabiya dans le nord du Darfour.Exécutions de résumé généralisé des civils de Khartoum après sa recapture par SAF ont été condamnés par le chef des droits de l’homme de l’ONU Volker Türk.

    Les préoccupations internationales concernant leur forte dépendance Alliés islamistes. Reuters s’est entretenu avec trois sources militaires de haut niveau qui ont expliqué que des milliers d’hommes combattant aux côtés du SAF travaillaient comme agents de renseignement sous l’ancien président Omar Al-Bashir et ont des liens avec son mouvement islamiste.

    Les liens entre ces forces islamistes et les SAF étaient plus que visibles lorsque le SAF a pris le palais républicain dans la capitale, Khartoum. Le chef de la brigade d’Al-Baraa bin Malik, Misbah Abu Zeid Talha, n’a pas pu être manqué dans les scènes de victoire lorsque le SAF a pris Khartoum. Al-Qaïda a expliqué clairement leurs ambitions soudanaises, avec Abu Hudhaifa al-Sudaniun haut responsable d’Al-Qaïda aux liens historiques avec le Soudan et Ben Laden, a publié un manifeste appelant le Jihad au Soudan et pour un centre de commandement de Khartoum qui superviserait les attaques militaires de Dongola au nord au Darfour au sud.

    Certes, l’emplacement stratégique du Soudan se portant le nord et l’Afrique subsaharienne, et ses ressources, rendent les forces islamistes qui cherchent à trouver des attaques et à lancer des attaques. La dépendance du SAF à ces forces ne peut pas être négligé par la communauté internationale.

    Un autre facteur sapant toute apparence Idris, Burhan et le SAF peuvent avoir de la légitimité est leur résistance totale à toute forme de réalisation de la paix. Il y avait eu un morceau d’espoir en Suisse lorsque Burhan a rencontré l’envoyé américain Massad Boulos le 11 août 2025. Cependant Burhan a publié publiquement tout compromis ou réconciliationinsistant plutôt sur une victoire militaire pour le SAF, une «bataille pour la dignité, pour vaincre la rébellion et ne faire ni compromis ni réconciliation, quel que soit le coût». Pour les observateurs internationaux, ce n’était pas une surprise, après un catalogue de non-présentations et de refus du SAF à négocier la paix.

    Les gestes symboliques tels qu’une réunion du Cabinet à Khartoum ne vont que si loin, lorsque les preuves indiquent les crimes de guerre SAF contre les civils, la dépendance à l’égard des alliés islamistes et le refus de s’engager dans toute fabrication de la paix.

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    First published in this link of The European Times.

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